Vivre Vite de Philippe Besson

Resumé. petitpingouinvertEn trois films et un crash automobile, James Dean est devenu une icône intemporelle, toujours aussi insaisissable. Vivre vite, roman choral tout en nuances, porte un regard intime et inédit sur l’existence tumultueuse du jeune prodige, mort à l’âge de 24 ans. « Il faut vivre vite, mourir jeune, et faire un beau cadavre »  telle était la formule provocatrice, mais ô combien prémonitoire que James Dean aimait répéter à son entourage. Dans ce portrait kaléidoscopique, on découvre un garçon inconsolable et myope, capable du ire comme du meilleur, et dont le destin semble n’avoir jamais été autre que de filer telle une comète.

Ma chronique. C’est l’histoire de James Dean, romancée, rapportée pa r ses  proches, et si bien relatée qu’on ne peu en aucun cas lâcher ce livre. Si, une fois, j’ai dû le faire, pour aller sur internet et chercher des photos de lui, et effectivement, comme ils le décrivent si souvent dans ce roman, il était lumineux, il avait quelque chose, je ne sais pas exactement ce que c’est, mais lui, il l’avait c’est sûr. Ce n’est pas une biographie mais c’est un homage et c’est vraiment très réussi.  j’ai adoré découvrir cet esprit torturé et tourmenté ,sa vie, son caractère, sa capacité à ne jamais abandonner mais si c’était pour faire les mauvais choix.
Il était competitpingouinvertplètement instable, ingérable et imprévisible. Il voulait tout tester, toutes les disciplines, la danse, le sport, tout, les hommes, les femmes , rien ne l’effrayait. Il vivait sa vie comme s’il allait mourir demain. Et on peut donc se demander si les gens qui vont mourir jeune on un genre de sixième sens qui leur crient à l’oreille «  vite, vite , profite , tu as peu de temps » Sa vie et très bien retracée, romancée, avec les souvenirs des personnes qui ont marqués son existence, de sa mère, jusqu’aux hommes qu’il n’a croisé qu’une nuit, chaque intervenant de la vie de James Dean s’exprime à son sujet et en donne une image d’ensemble très complète. Philippe Besson décrit très bien cette vie, celle des apprentis acteurs fauchés à la recherche du moindre petit boulot, du moindre petit passage dans un film , une pub ou une série. On s’imagine très bien aussi son enfance, dans cette ferme dans l’Indiana, sa démarche nonchalante , ses jeans et ses converses. Et puis la vie des années 50 , tellement loin de la nôtre. Je n’ai vraiment aucun points négatifs sur ce roman, c’est un coup de coeur.

 » Si je devais le résumer ? Si je devais le résumer, je dirais tout simplement que c’était un garçon à part. Et insaisissable. On croisait sa route et dès qu’on s’attachait à lui, il repartait.  » « Cela pèse lourd, une absence. Bien plus lourd qu’une disparition. Parce que avec les morts, c’est commode, on sait qu’ils ne reviendront pas. Tandis que les lointains nous narguent ou nous font espérer. »

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