Pour toi , un millier de fois

 

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Dans les années 70 à Kaboul , Amir, fils d’un riche commerçant Patchoun, grandi avec ses serviteurs Ali et son fils Hassan tout deux des Hazara. Amir et Hassan, qui sont frère de lait, partage presque tout, comme des frères mais surtout leur jeu préféré : le cerf-volant. Même si Amir est parfois partagé entre le fait qu’il soit son ami ou son serviteur. Mais malgré les moqueries des autres enfants, il continu de jouer avec lui. Jusqu’à ses 12 ans où il commet la pire des lâchetés.

Après ça tout va changer. Ali et Hassan s’en vont, et Amir et son père vont se réfugier au Etats-Unis. Mais le passé ressurgit toujours, en été 2001 Amir reçoit un appel : « Il existe un moyen de te racheter »…

La chronique de Lisa

C’est un gros coup de coeur. Ce livre est une merveille ! Amir et Hassan ont grandi ensemble avec l’absence d’une mère, l’une étant morte en couches, tandis que l’autre est partie rejoindre une troupe de saltimbanques, laissant derrière elle sa famille. Mais si Hassan a été entouré par l’amour de son père, Amir lui, frêle jeune homme épris de littérature, va passer sa vie à chercher l’affection du sien, J’aime le personnage d’Amir qui est rongé par la culpabilité toute sa vie et qui va enfin pouvoir se racheter, mais celui que j’ai surtout aimé c’est Hassan, Hassan le serviteur qui ne sait ni lire, ni écrire mais qui est beaucoup plus fûté et plus intelligent et plus courageux qu’Amir. On en apprend aussi beaucoup sur la culture et l’histoire Afghane. Il nous emmène dans un voyage culturel très intense, peuplé de disparités, de richesses, de misère, de couleurs, de saveurs et de parfums très divers.

le message qu’il véhicule est très beau : un vrai ami pardonne toujours les infidélités, ne garde pas de rancoeur et fera toujours tout pour nous aider et nous sauver, tout comme le fait que la rédemption peut survenir à tout moment, parfois quand on ne l’attendait plus…

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20/20

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Extraits

  » – Pour toi un milliers de fois, m’entendis-je déclarer.
Et je courus.
Ce n’était qu’un sourire, rien de plus. (…) Un détail.  Une feuille dans les bois agitée par le brusque envol d’un oiseau effrayé. Mais qu’à ce la ne tienne je m’en accomodais. (…)
Je courus moi, un adulte, au milieu d’un essaim d’enfants criards. Je m’en moquais. Je courus avec le vent dans la figure et sur mes lèvres un sourire aussi large que la valllée du Pandjshir. Je courus. « 

  » – C’est la guerre. Il n’y a pas d’honneur qui tienne en temps de guerre.
– La guerre ne dispense pas de se comporter décemment. Elle l’exige même, encore plus qu’en temps de paix. « 

Coup de coeur

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