La saga de Camilla Läckberg

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Cela fait un moment que je pense à vous faire un article sur la saga de Camilla Läckberg, auteur de polars suédois que j’affectionne tout particulièrement.

Elle à écrit 10 tomes ( plus un hors série que je n’ai pas lu : cyanure) où l’intrigue se passe toujours dans la même ville ; Fjallbacka, une petite ville paisible de la côte Ouest Suédoise. Pas si paisible que ça au final, car dans ces 10 tomes, l’inspecteur Patrik Hedström se trouve confronter à beaucoup de mystère.  Pendant la lecture des 8 tomes, nous avons affaires à du vrai polar comme on aime ; des rebondissements, du suspens, de l’intrigue bien menée. Mais pas seulement, nous pouvons également suivre l’évolution personnelle et professionnelle des différents personnages que nous retrouvons avec plaisir à chaque tome. Tout d’abord  l’inspecteur Patrik Hedström mais aussi Erica Falck auteure à succès (enfin pas trop au début), sa soeur Anna qui est l’un des personnage qui évolue le plus à mon goût, Martin l’un des collègue de Patrick et plein d’autres.

Je conseil vraiment ces lectures à tout le monde, et même si c’est Suédois comme la saga de Millénium, on ne peut pas les comparer, ils sont très différents. Si vous ne voulez pas être « trop » spoiler, ne lisez pas la suite et jetez vous tout de suite sur les romans 😉 Et petit conseil, même si c’est une intrigue différente à chaque fois, je vous conseille de les lires dans l’ordre !

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Premier Tome 

LA PRINCESSE DES GLACES

Erica Falck, trente-cinq ans, auteur de biographies installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise, découvre le cadavre aux poignets tailladés d’une amie d’enfance, Alexandra Wijkner, nue dans une baignoire d’eau gelée. Impliquée malgré elle dans l’enquête (à moins qu’une certaine tendance naturelle à fouiller la vie des autres ne soit ici à l’œuvre), Erica se convainc très vite qu’il ne s’agit pas d’un suicide. Sur ce point – et sur beaucoup d’autres -, l’inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint.

A la conquête de la vérité, stimulée par un amour naissant, Erica, enquêtrice au foyer façon Desperate Housewives, plonge clans les strates d’une petite société provinciale qu’elle croyait bien connaître et découvre ses secrets, d’autant plus sombres que sera bientôt trouvé le corps d’un peintre clochard – autre mise en scène de suicide.

Mon avis. On commence fort avec ce roman, Läckberg nous tient en haleine tout le long du roman qui est écrit tout en finesse, le suspens est à son comble et les personnages sont très attachants. Entre humour, intrigues, fausses pistes et liaisons spéciales, j’ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman

La princesse des glaces existe également en BD, je n’ai pas encore testé, mais ça ne saurait tarder !


Deuxième tome 

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Dans les rochers proches de Fjällbacka, le petit port touristique suédois dont il était question dans « La Princesse des glaces », on découvre le cadavre d’une femme. L’affaire se complique quand apparaissent, plus profond au même endroit, deux squelettes de femmes…
L’inspecteur Patrik Hedström est chargé de l’enquête en cette période estivale où l’incident pourrait faire fuir les touristes et qui, canicule oblige, rend difficiles les dernières semaines de grossesse d’Erica Falck, sa compagne.
Lentement, le tableau se précise : les squelettes sont certainement ceux de deux jeunes femmes disparues vingt-quatre ans plus tôt. Revient ainsi en lumière la famille Hult, dont le patriarche, Ephraïm, magnétisait les foules accompagné de ses deux petits garçons, Gabriel et Johannes, dotés de pouvoirs de guérisseurs. Depuis cette époque et un étrange suicide, la famille est divisée en deux branches qui se haïssent.
Alors que Patrick assemble les morceaux du puzzle, on apprend que Jenny, une adolescente en vacances dans un camping, a disparu. La liste s’allonge…

Mon avis. Une nouvelle fois, Camilla Läckberg excelle à tisser son intrigue qui est très prenante. C’est très frustrant car tous les chapitres finissent sans qu’on sache de quoi il s’agit ça rend dingue pour reprendre le fil un ou deux chapitres plus loin.  Son intrigue progresse à pas comptés, tandis que le lecteur a l’impression de mariner sans fin ! C’est odieux mais c’est divin !


Troisième tome 

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« La dernière nasse était particulièrement lourde et il cala son pied sur le plat-bord pour la dégager sans se déséquilibrer. Lentement il la sentit céder et il espérait ne pas l’avoir esquintée. Il jeta un coup d’oeil par-dessus bord mais ce qu’il vit n’était pas le casier. C’était une main blanche qui fendit la surface agitée de l’eau et sembla montrer le ciel l’espace d’un instant.
Son premier réflexe fut de lâcher la corde et de laisser cette chose disparaître dans les profondeurs… »
Un pêcheur de Fjällbacka trouve une petite fille noyée. Bientôt, on constate que Sara, sept ans, a de l’eau douce savonneuse dans les poumons. Quelqu’un l’a donc tuée avant de la jeter à la mer. Mais qui peut vouloir du mal à une petite fille ?
Alors qu’Erica vient de mettre leur bébé au monde et qu’il est bouleversé d’être papa, Patrik Hedström mène l’enquête sur cette horrible affaire. Car sous les apparences tranquilles, Fjällbacka dissimule de sordides relations humaines – querelles de voisinage, conflits familiaux, pratiques pédophiles – dont les origines peuvent remonter jusqu’aux années 1920. Quant aux coupables, ils pourraient même avoir quitté la ville depuis longtemps. Mais lui vouer une haine éternelle

Mon avis. Dans ce polar est mis en avant tout la noirceur dont est capable l’être humain et ça fait froid dans le dos. Et comme toujours , le suspens est au summum ce qui rend le lecteur complètement accro. Erica qui est occupé par sa vie de maman est beaucoup moins présente, car elle s’investie moins dans l’enquête de son mari comme elle a pu le faire auparavant. C’est sans doute le roman le plus noir depuis le début et on à hâte de lire la suite.


Quatrième tome 

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L’inspecteur Patrik Hedström est sur les dents. Il voudrait participer davantage aux préparatifs de son mariage avec Erica Falck, mais il n’a pas une minute à lui. La ville de Tanumshede s’apprête en effet à accueillir une émission de téléréalité et ses particiapants avides de célébrité, aussi tout le commissariat est mobilisé pour éviter les débordements de ces jeunes incontrôlables. Hanna Kruse, la nouvelle recrue, ne sera pas de trop. D’autant qu’une femme vient d’être retrouvée morte au volant de sa voiture, avec une alcoolémie hors du commun. La scène du carnage rappelle à Patrik un accident similaire intervenu des années auparavant. Tragique redite d’un fait divers banal ou macabre mise en scène ? Un sombre pressentiment s’empare d’ l’inspecteur. Très vite, alors que tout le pays a les yeux braqués sur la petite ville, la situation s’emballe. L’émission de téléréalité dérape. Les cadavres se multiplient. Un sinistre schéma émerge…
Dans ce quatrième volet des avantures d’Erica Falck, Camilla Läckberg tisse avec brio l’écheveau d’une intrigue palpitante. Cueilli par un dénouement saisisssant, le lecteur en redemande.

Mon avis. Encore réussi avec brio ! Avec un dénouement encore plus inattendu que les autres ! A couper le souffle ! Ce roman se teinte cette fois d’une critique acerbe de la société et de ses travers. Camilla Lâckberg se livre à un démontage pur et simple de la téléréalité et elle est parfaite dans ce rôle !


Cinquième tome

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La jeune Erica Falck a déjà une longue expérience du crime. Quant à Patrik Hedström, l’inspecteur qu’elle vient d’épouser, il a échappé de peu à la mort, et tous deux savent que le mal peut surgir n’importe où, qu’il se tapit peut-être en chacun de nous, et que la duplicité humaine, loin de représenter l’exception, constitue sans doute la règle. Tandis qu’elle entreprend des recherches sur cette mère qu’elle regrette de ne pas avoir mieux connue et dont elle n’a jamais vraiment compris la froideur, Erica découvre, en fouillant son grenier, les carnets d’un journal intime et, enveloppée dans une petite brassière maculée de sang, une ancienne médaille ornée d’une croix gammée. Pourquoi sa mère, qui avait laissé si peu de choses, avait-elle conservé un tel objet ? Voulant en savoir plus, elle entre en contact avec un vieux professeur d’histoire à la retraite. L’homme a un comportement bizarre et se montre élusif. Deux jours plus tard, il est sauvagement assassiné… Dans ce cinquième volet des aventures d’Erica Falck, Camilla Läckberg mêle avec une virtuosité plus grande que jamais l’histoire de son héroïne et celle d’une jeune Suédoise prise dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. Tandis qu’Erica fouille le passé de sa famille, le lecteur plonge avec délice dans un nouveau bain de noirceur nordique.

Mon avis. Ce roman est sans doute mon préféré, ici on retrouve Erica Falck dans toute sa splendeur, Erica « la fouineuse », elle ne peut pas s’en empêcher , elle est vraiment vraiment très curieuse, et pour couronner le tout , elle va fouiller dans le passé de sa mère et ça devient passionnant. L’alternance dans les chapitres entre le passé et le présent sont parfaitement bien placés et nous offre encore un suspens qui nous accroche au livre. Le style de Läckberg ne change pas, toujours efficace et fluide comme on l’aime ! Pour son 5ème tome, elle n’a rien perdue de son talent !


Sixième tome 

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Dans ce sixième volet de ses aventures, l’irrésistible enquêtrice au foyer Erica Falck, enceinte de jumeaux, ne peut s’empêcher d’aller fouiner dans le passé d’un écrivain à succès lorsque celui-ci commence à recevoir des lettres de menace anonymes qui semblent liées à la mystérieuse disparition d’un de ses amis…

Mon avis. Cette fois c’est sûr, Erica est bien de retour, même enceinte jusqu’au yeux elle va fouiller là où elle n’a pas le droit. Avec ce tome, on continue d’être surpris, même si l’auteure garde la même trame que pour ses anciens romans. Cette histoire est très sombre par rapport aux précédentes, et les personnages récurrents prennent de la profondeur. Camilla lâckberg à le don pour nous faire ressentir beaucoup d’émotions différentes dans son roman, on peut passer de la colère à la tristesse à la curiosité en un chapitre ou deux 🙂 Et le final… nous donne vraiment envie de lire le suivant…


Septième tome 

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Par une nuit d’été, une femme se jette dans sa voiture. Les mains qu’elle pose sur le volant sont couvertes de sang. Avec son petit garçon sur le siège arrière, Annie s’enfuit vers le seul endroit où elle se sent en sécurité : la maison de vacances familiale, l’ancienne résidence du gardien de phare, sur l’île de Gråskär, dans l’archipel de Fjällbacka. Quelques jours plus tard, un homme est assassiné dans son appartement à Fjällbacka. Mats Sverin venait de regagner sa ville natale, après avoir travaillé plusieurs années à Göteborg dans une association d’aide aux femmes maltraitées. Il était apprécié de tous, et pourtant, quand la police de Tanumshede commence à fouiller dans son passé, elle se heurte à un mur de secrets. Bientôt, il s’avère qu’avant de mourir Mats est allé rendre une visite nocturne à Annie, son amour de jeunesse, sur l’île de Gråskär – appelée par les gens du cru « l’île aux esprits », car les morts, dit-on, ne la quittent jamais et parlent aux vivants… Erica, quant à elle, est plus que jamais sur tous les fronts. Tout en s’occupant de ses bébés jumeaux, elle enquête sur la mort de Mats, qu’elle connaissait depuis le lycée, comme Annie. Elle s’efforce aussi de soutenir sa soeur Anna, victime, à la fin de La Sirène, d’un terrible accident de voiture aux conséquences dramatiques…

Mon avis. Ce n’est sans doute pas son meilleur roman, mais on le lit avec plaisir car au bout de 7 tomes on est vraiment très attaché aux personnages récurrents. Et on les retrouve avec plaisir. Comme toujours, on passe par une phase pendant laquelle l’enquête piétine puis tout s’accélère! Encore une fois, l’auteure alterne des chapitres du passé et d’autres du présent. Cette fois-ci, les chapitres du passé n’ont que peu d’impacts sur l’enquête en cours, mais j’ai tout de même aimé suivre cette histoire en aparté, celle d’Emelie, femme de gardien de phare en 1870.Même si l’histoire était moins prenante que d’habitude, j’aime toujours autant. 


Huitième tome 

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Pâques 1974. Sur l’île de Valö, aux abords de Fjällbacka, une famille disparaît sans laisser de traces. La table du dîner est soigneusement dressée, mais tous se sont volatilisés, à l’exception de la fillette d’un an et demi, Ebba. Sont-ils victimes d’un crime ou sont-ils tous partis de leur plein gré ? L’énigme ne sera jamais résolue. Des années plus tard, Ebba revient sur l’île et s’installe dans la maison familiale avec son mari. Les vieux secrets de la propriété ne vont pas tarder à ressurgir…

Mon avis. Ebba, qui avait été trouvé seule dans la maison de sa famille sur l’île de Valö en  1974, revient vivre sur cette île des années plus tard avec son mari et on dirait que c’est le moment où le passé refaire surface. Erica va , comme à son habitude enquêter de son côté sur l’étrange disparition de la famille d’Ebba pendant que son mari, Patrick va tenter de  résoudre ce mystère.

C’est un polar très réussi, comme d’habitude, bien rodé, avec Lackberg qui alterne entre le moment présent et le passé et puis le lien qui se fait doucement entre les deux histoires. Bref, comme toujours, c’est une réussite pour Camilla Läckberg. J’ai hâte de lire le suivant


9ème tome

Le dompteur de Lion 

« Une jeune fille disparue depuis plus de quatre mois erre à moitié nue à travers la forêt enneigée avant d’atterrir sur une route déserte. La voiture arrive de nulle part, le choc est inévitable. L’accident n’explique pourtant pas les yeux crevés de la victime et les nombreuses blessures sur son corps. Lorsqu’Erica Falck commence à exhumer une vieille affaire de meurtre impliquant un ancien dompteur de lions, elle ne se doute pas que les sombres tentacules du passé sont en train de se refermer sur le présent. Et que le cauchemar ne fait que commencer… »

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Mon avis. Je retrouve avec plaisir Erica Falck, Patrick Hedström mais aussi Anna et Dan, Annika, Martin et Gösta. Comme à son habitude l’auteure alterne entre passé et présent pour qu’à la fin on comprenne le lien qui les unis. On reconnait bien sa plume et on adhère toujours aussi bien à son style d’écriture. Comme toujours le suspens nous tiens en haleine jusqu’au bout à tel point qu’il est impossible de refermer le livre. L’intrigue est vraiment vraiment géniale, on a une boule dans le ventre en lisant les atrocités que les victimes ont subit, on essaye toujours et encore de trouver qui peut bien être à l’origine de tout ça, nous sommes plongés dans une atmosphère plus noire que jamais. Et bien sûr on assiste à la curiosité maladive d’Erica qui fait qu’elle arrive toujours à se mettre dans des situations terribles. Mais c’est pour ça qu’on l’aime et en plus de ça , heureusement qu’elle est là pour apporter un oeil neuf à l’enquête.Bref, pour moi c’est encore du grand Läckberg, je pense que ses fans seront content de la retrouvée, même si maintenant il va encore falloir attendre un moment avant de lire la suite des aventures d’Erica !


10ème tome

La Sorcière

couv75746482.jpgNea, une fillette de 4 ans, a disparu de la ferme isolée où elle habitait avec ses parents. Elle est retrouvée morte dans la forêt, à l’endroit précis où la petite Stella, même âge, qui habitait la même ferme, a été retrouvée assassinée trente ans plus tôt. Avec l’équipe du commissariat de Tanumshede, Patrik mène l’enquête, tandis qu’Erica prépare un livre sur l’affaire Stella. Sur la piste d’une très ancienne malédiction, les aventures passionnantes d’Erica et de Patrik
continuent, pour le plus grand plaisir des lecteurs.


A PROPOS DE CAMILLA LACKBERG

 Camilla Läckberg Eriksson, née le 30 août 1974 à Fjällbacka, est une écrivaine suédoise, auteur de romans policiers. Elle est une des plus jeunes auteurs à succès dans son genre : en janvier 2010, le classement de plusieurs magazines dédiés à l’édition, dont Livres-Hebdo en France et The Bookseller (en) en Grande-Bretagne, la place à la sixième place des écrivains de fiction les plus vendus en Europe en 2009. Les romans de Camilla Läckberg se situent tous près de son lieu de naissance, la petite ville côtière de Fjällbacka, en Suède

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30 commentaires

  1. Mon très cher papa en a lu plusieurs, et à chaque fois il les a dévorés. Ce n’est pas un grand lecteur mais pour le coup il était vraiment plongé dans sa lecture !
    Ton avis vient me conforter dans cette idée : il faut qu’à mon tour je me lance dans cette série 🙂

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  2. Je n’ai pas lu l’article en entier, puisque j’ai le premier dans ma PAL et que j’espère vraiment avoir l’occasion de bientôt le prendre en main. J’ai lu la BD, lorsqu’elle est sortie, et j’avais beaucoup aimé l’histoire, mais vu la taille du roman, il doit être bien plus étoffé ^^

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