Le Liseur du 6h27 de Jean-Paul Didierlaurent

 

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«Voilà, on voulait vous dire, on aime bien ce que vous faites. Ça nous fait drôlement du bien.
Ça va bientôt faire un an que Josette et moi, on vient vous écouter tous les lundis et jeudis matin.»

Sur le chemin du travail, Guylain lit aux passagers du RER de 6 h 27 quelques pages rescapées de livres voués à la destruction. Ce curieux passe-temps va l’amener à faire la connaissance de personnages hauts en couleur qui cherchent, eux aussi, à réinventer leur vie.

Un concentré de bonne humeur, plein de tendresse et d’humanité.

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Après avoir vu les avis positifs sur ce roman environ une dizaine de fois chez mes copinautes , à sa sortie en poche je n’ai pas résisté à la tentation de l’acheter. Et j’ai été agréablement surprise. Ce livre est un hommage à littérature et à la lecture ! Comment ne pas s’attacher à ce personnage au nom atypique, à ses lectures de pages sauver de la destruction, à son poisson rouge, à son ami qui recherche ses jambes, à Julie. Le ton du livre est vif et agréable, le message optimiste, bref c’est facile de tomber sous son charme. Avec cette histoire originale, ce n’est pas un coup de cœur mais presque, en tout cas, c’est clairement un « feel good book » et je le conseille à tous les amoureux de la poésie. C’est sûr qu’il ne faut pas s’attendre à de la grande poésie avec un grand P, ni à une intrigue de dingue,c’est simplement une jolie histoire qui met du baume au cœur et qui rafraîchit.

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Extraits

Non, tout ne va pas si bien que ça, eut envie de rétorquer Guylain. J’attends le retour d’un père mort depuis vingt-huit ans, ma mère me croit cadre dans une société d’édition. Tous les soirs, je raconte ma journée à un poisson, mon boulot me dégoûte à tel point qu’il m’arrive de dégueuler tripes et boyaux, et enfin pour couronner le tour, je suis en train de tomber sous le charme d’une fille que je n’ai jamais vue. En résumé donc, pas de problème, sauf que je suis quand même dans tous les domaines un petit peu « à la limite inférieure de la courbe », si vous voyez ce que je veux dire. Au lieu de cela, Guylain répondit un « Ça va » laconique.

 

 

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