Le secret de la manufacture de chaussettes inusables De Annie Barrow

Capture d’écran 2015-11-12 à 12.37.26

12272574_737388776404491_1185873781_nLayla Beck, une jeune citadine fortunée, fille d’un puissant sénateur du Delaware, refuse d’épouser le riche parti que son père a choisi pour elle et se voit contrainte d’accepter un emploi de rédactrice au sein d’une agence gouvernementale. Elle n’a jamais travaillé de sa vie, mais en ces temps de grande dépression, nécessité fait loi. Sa mission : se rendre dans la petite ville de Macedonia, interroger ses habitants hauts en couleur, et rédiger l’histoire de cette ville sur le point de célébrer le cent-cinquantenaire de sa fondation. Elle prend pension chez les Romeyn, des excentriques désargentés, autrefois propriétaires d’une grande fabrique de chaussettes et autres articles de bonneterie – Les Inusables Américaines – qui a été ravagée par un incendie plusieurs années auparavant. Ce drame, qui a coûté la vie au grand amour de Jottie Romeyn, reste gravé dans les mémoires et suscite encore bien des questions. Ce même été, Willa Romeyn, douze ans, grande admiratrice de Sherlock Holmes, décide de tourner le dos à l’enfance et d’utiliser ses dons de déduction pour percer les mystères qui semblent entourer sa famille. De question en réponse, de soupçon en révélation, Layla et Willa vont bouleverser le cours des choses, changer profondément et à jamais l’existence de tous les membres de leur petite communauté, et mettre au jour vérités enfouies et blessures mal cicatrisées.

 

Capture d’écran 2015-11-12 à 12.37.36

Tout d’abord il faut remettre les choses à leur place, il est écrit partout que c’est Annie Barrow qui a écrit  » Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates », elle l’a écrit, en partie, il ne faut pas oublier que c’est le livre et l’idée de sa tante Mary Ann Shaffer, et qu’elle l’a aidé à terminer son livre car sa tante était très malade ! Je ne dis pas qu’elle n’a pas écrit le livre bien sûr, je pense seulement qu’il faudrait dire «  co – écrit » . Voilà Voilà ! D’ailleurs sa tante n’a pas pu apprécier tout le succès de son livre, puisqu’elle est décédée avant.  J’ai comme tout le monde eu un gros coup de cœur pour ce cercle littéraire mais je n’ai pas commencé le secret de la manufacture en pensant qu’il allait être similaire.

L’histoire, en lisant le résumé, on s’y attend un peu, la jeune fille riche qui arrive à la campagne, qui pense qu’elle va mourir d’ennui et finalement s’attache aux gens et ne veut plus rentrer. Ce genre d’histoire n’est pas nouveau. Mais grâce au style d’écriture d’Annie Barrow , à sa plume douce et fluide, on s’attache vite à l’histoire et aux personnages. L’intrigue par contre est un peu décevante.

Cela se passe dans les années 30, sous un soleil de plomb, l’ambiance de la petite campagne américaine où tout le monde se connaît est bien retranscrite et on s’y croirait presque.

Malheureusement  on s’ennuie un peu, je ne peux pas dire que je n’ai rien aimé car au début j’étais vraiment très enthousiaste mais plus ma lecture avançait moins ça m’intéressait. Le secret à mis énormément de temps à nous être révélé et nous avons largement le temps de deviné tout seul ce qui s’est passé. Le personnage de Jottie est fabuleux et sans doute pas assez présent, tout comme celui de Layla, finalement, on parle beaucoup d’elle dans le résumé mais j’aurais aimé la voir un peu plus dans le roman, même si bien sûr, on voit bien l’évolution de ses sentiments par rapport au début du roman où on la sent un peu snob.

En bref, je n’ai pas été très emporté par cette lecture, même si j’en ai apprécié certains passages et que je me suis attachées aux personnages. Mais cela reste un très bon roman.

Capture d’écran 2015-11-20 à 21.30.28

Capture d’écran 2015-11-12 à 12.37.45 » A quoi bon lire un livre, écrire une lettre ou jouer à un jeu? Le temps était tellement ralenti qu’il semblait que l’on arriverait jamais au moment où l’intrigue se dénouerait, où la lettre serait envoyée, où la partie se terminerait. »

« Chacun de nous voit une histoire donnée à travers le prisme de sa propre subjectivité. Nous sommes incapables de nous montrer objectifs. »

La notion de temps s’estompait, le dimanche ; il s’étirait, telle une longue bande élastique, si bien qu’à deux heures on ne savait plus qu’en faire, tellement il en restait.

« Je passais le plus clair de mon temps à lire.
C’est alors que je me rendis compte que je passais à côté d’un tas de choses. Cette idiote de Marjorie Lanz en savait davantage sur ma vie que moi-même. Des dames parfumées et poudrées que je ne connaissais même pas semblaient savoir sur mon père des choses que j’ignorais. Quelle humiliation, quand on y réfléchissait. Etais-je encore un bébé, condamné à vivre dans une ignorance crasse ? Non ! J’étais une personne, une personne à part entière, et j’avais le droit de savoir des choses ! »

17 commentaires

  1. Je l’ai apprécié mais pas plus que ça, un peu comme toi, c’est une histoire pas spécialement originale, on sent les choses venir d’assez loin. Et le titre est trompeur (juste pour rappeller « Le Cercle des… » sans doute), la fabrique de chaussettes n’est vraiment centrale du tout, je me suis sentie trahie ^^ (comment ça, j’en fais trop ?!)
    Je pense que c’est une petite lecture légère mais qu’il ne faut pas en attendre beaucoup !

    Aimé par 1 personne

Un petit mot ?