A L’Aube de Soi- Michèle M. Gharios

Après avoir été complices dans leur enfance, c’est à l’adolescence qu’il s’impose dans sa vie, comme une évidence.
La part de mystère qui habite le beau jeune homme l’attire irrésistiblement. Un baiser scelle leur avenir, alors qu’il doit quitter le Liban.
En rêvant au bonheur de vivre auprès de lui, elle ne peut imaginer ce qui l’attend.
Dans ce roman, Michèle M. Gharios explore le silence qui ronge le couple jusqu’au risque de le désintégrer, aet donne voix aux femmes.

À l’aube de soi, ou comment sortir de l’emprise de la violence ordinaire, des faux-semblants, des concessions innommables, pour s’appartenir enfin.
Comment oser la liberté, dans un Liban qui espère le jour, après une trop longue nuit.

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Encore un livre que j’ai reçu grâce à l’opération masse critique de Babelio, et je les remercie pour cette découverte.

C’est un récit poignant et dramatique qui tient le lecteur en haleine du début à la fin,on dirait qu’il a été écrit d’une traite, sans un souffle entre les chapitres.

Ils se sont rencontrés avant la guerre au Liban, il est revenu après et l’a posséder.

Ils sont allés vivre à Paris, en France, ce pays qui était tellement libre par rapport au Liban qui périssait sous les bombes et pourtant, elle était sa prisonnière. Le lecteur à le coeur serré en lisant ce que subit cette femme qui était d’ordinaire bavarde et avenante. Elle n’est plus que l’ombre d’elle même.

L’auteure dénonce avec justesse ce que peu être la violence conjugale où une femme est psychologiquement prisonnière d’un bourreau plutôt qu’un homme. C’est un travail sur elle même qu’elle va devoir faire pour comprendre qu’il faut qu’elle parte, qu’elle fuit cet enfer, pour renaître de ses cendres et enfin être libre.

L’auteure condamne également cette guerre atroce où nombre de victimes sont des civils qui souffrent sous les bombes qui pleuvent sur leur pays.

Michèle Gharios est tout simplement une poète, qui sait décrire des événements comme la violence conjugale et la guerre avec une telle justesse, une vérité poignante, un cri du coeur,  qu’on ne peut qu’être touchée par cette plume.

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