Ciel d’Aral – De Mila Stankévitch

Les enfants adorent les bonnes histoires de pirates. Les journalistes ont eux, en général un peu moins le pied marin. Quant à Alexandre Gontcharenko, en tant que photographe spécialisé en océanographie, il a écrit avant son départ pour le port d’Aralsk : J’ai accepté un énième reportage sur la catastrophe de la mer d’Aral avec le même enthousiasme que quelqu’un à qui un ami aurait confié sa girafe avant de partir en week-end…

… Même s’il ne semblait pas très motivé par son sujet, il était loin de se douter de ce qui l’attendait.

Il y a cinquante ans, la mer d’Aral était le quatrième plus grand lac de la planète. Aujourd’hui, pour la première fois depuis 600 ans, toute une partie du bassin est à sec.

Source. National Geographic

Qui est Mila Stankévitch l’auteur de « Ciel d’Aral » ?
Mila Stankévitch est née à Pau. Elle vit actuellement à Ilbarritz. En 1997, elle a obtenu un diplôme de documentation scientifique et technique. C’est lors d’un voyage à Baïkonour qu’elle a pour la première fois vu du ciel le désastre de la mer d’Aral.


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J’ai découvert ce roman grâce à une opération masse critique de Babelio. J’avoue avoir choisi ce livre simplement pour sa magnifique couverture. J’ai été assez étonné à la réception du livre, de découvrir un si petit ouvrage, seulement 66 pages, car je m’attendais à une histoire sur la catastrophe de la mer d’Aral. 

Au lieu de ça, c’est l’histoire de Alexandre Gontcharenko, photographe spécialisé en océanographie, qui était parti faire un reportage sur la catastrophe de la mer d’Aral qui se retrouve pris au piège avec un bus de touristes, bloqué par des hommes armés de kalachnikovs.

C’est vraiment un tout petit récit, donc difficile d’en faire une très longue chronique, malgré la situation que vit Alexandre à ce moment précis, je trouve le texte très poétique et très fin.

 » Un reporter doit toujours garder à l’esprit que la mort peut survenir n’importe quand et parfois pour rien »

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Au milieu de toute cette violence, Alexandre se remémore certains bons souvenirs ou bien se demande s’il a vraiment été heureux, s’il n’est pas passé à côté du bonheur, ce genre de questions que l’ont peut se poser au seuil d’une mort violente.

La plume de l’auteur est fine et soignée, les paysages bien décrit, on s’y croirait presque. Alors malgré ces quelques pages on peut ressentir ce qu’Alexandre ressent et s’attacher à lui. C’est une bonne lecture dont je garderai un bon souvenir.

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Lisa - copie

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