Le Principe de Pauline – Didier Van Cauwelaert

Pauline avait un grand principe dans la vie : l’amour sert à construire une véritable amitié. Maxime et moi en sommes la démonstration vivante. Nous aurions pu nous contenter d’aimer la même femme, d’être des rivaux compréhensifs… Mais non. Maxime, pour appliquer le principe de Pauline, a voulu devenir mon protecteur. Et c’est ainsi qu’un voyou à la générosité catastrophique a pris en main le destin d’un romancier dépressif.

Je remercie tout d’abord le blog  » Ça pétille » , sans qui je n’aurais pas eu l’occasion de découvrir cet ouvrage.

Face à un cas de conscience, face à l’angoisse du lendemain, rien n’est plus efficace qu’un coup de folie

Quincy est un écrivain qui tarde à trouver son succès, le jour où il est invité à récupérer un prix dans une prison est le jour qui va changer sa vie. Il rencontre Pauline et Maxime, Pauline est une  jeune  fille vive et intelligente, amoureuse de Maxime, détenu en prison pour des raisons politiques. Quand Maxime rencontre Quincy, il lui demande d’éloigner Pauline de lui pour qu’elle puisse vivre sa vie, en vivant une relation avec elle. Ce qui va créer une étrange situation entre ces trois personnes. Entre amitié et amour il n’y a qu’un pas et entre Maxime, Pauline et Quincy ce pas est vraiment minuscule. Puisque c’est tout le principe de Pauline :  l’amour sert à construire une véritable amitié. Ce triangle amoureux sera le fil de l’histoire qui dure sur plusieurs années. Histoire écrite avec beaucoup d’humour et d’auto dérision.

Comme beaucoup de jeunes mal dans leur peau, j’avais tenté de me reloger entre les pages d’un premier roman. Censé révolutionner la littérature, L’énergie du ver de terre s’est vendu a neuf cent quatre exemplaires. Et demi. Je viens d’en acheter un sur les quais, a moitié prix. On ne peut pas dire que ma cote se soit envolée, vingt ans plus tard.

En bref, l’auteur arrive à nous communiquer beaucoup d’émotions grâce à ce roman, même si l’histoire un peu légère m’a un peu rebuté, j’ai passé un excellent moment, cette histoire est pleine de fatalité et de bonheur. C’est une lecture paisible et agréable.

« J’ai un grand principe, dans la vie : l’amour, ça sert à fabriquer de l’amitié. Sinon on se plaît, on couche, on se lasse, on se quitte pour aller voir ailleurs, et on s’oublie. Quel intérêt ? »