Un avion sans elle , Michel Bussi

Lyse-Rose ou Emilie ? Quelle est l’identité de l’unique rescapé d’un crash d’avion, un bébé de 3 mois ? Deux familles, l’une riche, l’autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les média ont baptisée Libellule. Dix-huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l’histoire, avant d’être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête.
Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu’à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, le lecteur est entraîné dans une course haletante jusqu’à ce que les masquent tombent..

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La chronique de Lisa. 

Elle ne vit pas les lumières s’éteindre. Elle ne vit pas l’avion se tordre comme une vulgaire canette de soda au contact d’une forêt d’arbres qui semblaient un à un se sacrifier pour ralentir la course folle de l’Airbus.

Je me suis enfin lancée dans Michel Bussi, à force de le voir passer partout sur la blogo, il m’avait intrigué. Et je ne regrette rien. Dès le départ nous sommes plongés dans l’histoire, il n’y a pas de longueurs, on découvre le travail long et difficile du détective privé, qui, depuis 18 ans tente de découvrir l’identité du bébé miraculé avec un crash d’avion en 1980. C’est un livre captivant, qui nous tient en haleine du début à la fin, grâce aux indices laisser par Crédule le détective, on peut deviner la fin mais cela n’empêche pas d’apprécier la lecture. 18 longues années d’enquête qui n’ont menés à rien, à part sur des fausses pistes, des faux espoirs, très frustrant, pour tout le monde. Et pourtant, juste avant d’être assassiné, le détective privée semble enfin avoir trouver la solution, mais il nous faudra attendre les toutes dernières pages pour comprendre, pour savoir. J’aime l’alternance des dates, passer du passé au présent entre chaque chapitres nous donne encore plus d’indices.

L’intrigue est superbe et très bien menée. Michel Bussi a une belle plume sans lourdeur, bref, j’ai adoré et j’ai hâte de découvrir ses autres oeuvres

Ils pensaient qu’il ne faut pas tourner le dos à la chance lorsqu’elle sourit enfin. Ils auraient dû se méfier, il faut toujours se méfier des sourires.

Lisa - copie

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