L’océan au bout du chemin De Neil Gaiman

« Les adultes suivent les chemins. Les enfants explorent. »
De retour dans le village de sa jeunesse, un homme se remémore les évènements survenus l’année de ses sept ans. Un suicide dans une voiture volée. L’obscurité qui monte. Et Lettie, la jeune voisine, qui soutient que la mare au bout du chemin est un océan…

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Livre lu dans le cadre du challenge de la coupe des 4 maisons : Dissenssium : un livre qui appartient à un genre que tu ne lis pas habituellement – 40 points


Mon avis.

Avec ce roman, je sors complètement de ma zone de confort. Le style fantasy n’est pas du tout mon genre de prédilection. Mais le Renard Bavard est un grand fan, j’adore le film Coraline qui est adapté d’un de ses romans et Pause Earl Grey l’a gentiment mis à gagner dans un concours que j’ai eu la chance de remporter. Et j’ai entendu dire que dans ce genre , Neil Gaiman est un peu un génie donc j’avais hâte de commencer ma lecture.

L’histoire débute avec le retour du personnage principal dans son village natal. Il se remémore alors un passage marquant de son enfance, qu’il avait oublié jusque là. A travers les yeux d’un garçon de 7 ans, l’auteur donne vie à un monde magique et étrange.

L’histoire est un peu similaire à Coraline,  ; une enfance bouleversée, la perte des repères, le besoin de se renfermer dans son imaginaire ou son propre monde afin de fuir la réalité. Le monde magique vu par ce petit garçon est incroyable, peuplé de créatures et de magie, la famille Hempstock et leur océan m’ont beaucoup plu.

Comme je l’ai dit, je sortais complètement de ma zone de confort donc j’ai eu parfois du mal. Avec le ton par exemple, assez simpliste puisque c’est un garçon de 7 ans qui parle, l’intrigue et la menace qui pèsent sur le héros ne m’ont pas touchée même si c’est une idée originale. Le rythme n’est pas très soutenu et parfois je m’ennuyais.  L’ambiance fantasy ne m’a malheureusement pas convaincue, trop de scènes loufoques et absurdes. Mais comme je ne connaissais pas du tout le style de l’auteur, j’imagine que je m’attendais à autre chose.

Cependant, c’est un très joli conte, avec un monde sorti tout droit de l’imaginaire d’un enfant et où l’on peut se dire qu’à cet âge tout est possible et même la chose la plus anodine qui soit peu devenir extraordinaire quand on a 7 ans. J’ai aimé ce côté conte de fée un peu macabre avec cette drôle de famille composée que de femmes. La couverture est magnifique et  bien choisie. On s’attache à l’enfant seul face à ses terreurs. Mais je suis restée assez « en dehors » de l’histoire sans jamais réussir a vraiment entrer dedans. Je suis sans doute passée à côté. Mais je n’abandonne pas, je lirais d’autres romans de Neil Gaiman ça c’est sûr  ! Et je remercie Pause Earl Grey pour cette découverte 🙂

Ma note : 13 / 20

 

17 commentaires

  1. Mince quel dommage, mais si ce n’est pas ton genre de prédilection c’est totalement compréhensible, ce n’est pas son livre le plus « facile d’accès » disons. A ce compte là, je te conseillerais plutôt Stardust qui est vraiment construit comme un conte et où on retrouve les ingrédients d’un conte à la Grimm (la patte de Gaiman en plus). Mais bon, si ça ne t’a pas dégouté de poursuivre ton exploration, tant mieux 🙂

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  2. Je plussoie pour Stardust concernant la porte d’entrée de Gaiman. Surtout que même chez les fans de l’auteur L’océan au bout du chemin laisse un peu perplexe.

    Il y a aussi Neverwhere, mais, là il y a aussi des scènes qui sont un peu loufoque, avec la mystérieuse Londres qui se cache sous Londres…

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