Station Eleven De Emily St John Mandel

Une pandémie foudroyante a décimé la civilisation. Une troupe d’acteurs et de musiciens nomadise entre de petites communautés de survivants pour leur jouer du Shakespeare. Ce répertoire classique en est venu à représenter l’espoir et l’humanité au milieu des étendues dépeuplées de l’Amérique du Nord.

Centré sur la pandémie mais s’étendant sur plusieurs décennies avant et après, Station Eleven entrelace les destinées de plusieurs personnages dont les existences ont été liées à celle d’un acteur connu, décédé sur scène la veille du cataclysme en jouant Le Roi Lear. Un mystérieux illustré, Station Eleven, étrangement prémonitoire, apparaît comme un fil conducteur entre eux…

Mon Avis. 

Suite à la super chronique du Monstre  (oui un monstre, mais il est charmant alors ça va) , je me suis décidée à sortir de ma zone de confort en lisant  » Station Eleven » ,un livre post apocalyptique , je n’en ai lu qu’un seul avant celui ci et c’était  » La route » que j’avais aimé (si mes souvenirs sont bons).

Le récit commence avec la mort d’Arthur Leander un célèbre acteur qui meurt sur scène terrassé par une crise cardiaque. Le lendemain, un grippe fulgurante va tuer une grande partie de la population ce qui entraîne  » la fin du monde » ; plus d’électricité , plus de nourriture, plus de lois. Puis nous arrivons 20 ans plus tard où nous suivons le chemin d’une troupe itinérante  » la symphonie » qui voyage de ville en ville avec des chevaux et de caravanes et qui jouent du Shakespeare pour les habitants. Malheureusement cette première partie du livre où nous découvrons la vie des gens 20 ans plus tard ne m’a pas plu du tout. Je n’arrive pas spécialement a expliquer pourquoi à part que cela ne m’a pas intéressé plus que ça. Pourtant ça aurait dû m’interesser de découvrir cette vie dans ce monde sans lois, sans armées, sans électricité , sans rien.

On découvre plusieurs destins, qui seront par la suite liés, on voit comment ont évolués les personnages suite à la grippe. C’est ce que j’ai le plus aimé; découvrir le passé des personnages et leur évolution, à partir de la moitié du livre il y a beaucoup de retour dans le passé, au moment où la grippe arrive et on apprend comment ils ont évité cette maladie, comment ils ont réagit et ça j’ai adoré. J’ai donc largement préféré la deuxième partie du livre.

En bref, je reste quand même assez mitigée, malheureusement je n’ai pas accroché avec le début du livre que j’ai mis une éternité à lire du coup mais une fois cette partie dépassée j’ai adoré et j’ai dévoré chaque page. C’était très touchant et bouleversant et bien sûr on a très peur que ça nous arrive un jour…

Désolée je n’étais pas super inspirée pour cette chronique ! 

 » La civilisation, en l’An vingt, était un archipel de petites localités. Ces colonies avaient combattu les bêtes sauvages, enterré leurs voisins, vécu, péri et souffert ensemble pendant les années sanglantes qui avaient suivi le cataclysme, avaient survécu dans des conditions épouvantables, et ce seulement en se serrant les coudes dans les périodes d’accalmie : autant dire qu’elles ne se mettaient pas en quatre pour accueillir les étrangers. »

Ma note : 12/20

11 commentaires

  1. Oh j’avais repéré ce livre dans un numéro de Lire, et je l’avais noté dans un coin de ma tête pour tenter l’expérience 🙂 Je suis contente d’en lire une chronique (oui bon, je n’en avais pas cherché précédemment non plus xD) !
    Si j’ai l’occasion je le lirai sans doute 🙂

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