1984 De George Orwell

« De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston… Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C’était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n’avaient pas d’importance. Seule comptait la Police de la Pensée. »


Lu dans le cadre du challenge des 100 livres / Du challenge de la coupe des 4 maisons. #TeamPoufsouffle


Enfin je me suis décidée à lire ce classique de George Orwell, tout ce que je savais de ce livre, c’était le nom de Big Brother et le fait qu’on le cite à chaque fois qu’on installe une caméra , synonyme de surveillance constante. Mais ce livre représente  bien plus que ça. Il nous dresse le portrait d’une dictature de la pensée. Pas simplement de la surveillance, mais du contrôle de l’esprit humain pour lui enlever tout pouvoir de réflexion. L’ouvrage se découpe en trois parties bien distinctes et le roman laisse la place à un véritable traité sur le fonctionnement des dictatures plutôt bien pensé et emboîté dans la fiction. La première partie est la partie de la découverte de ce monde surveillé et oppressant. La deuxième partie est une partie d’action où le personnage principal; Winston Smith rencontre illégalement Julia et vont tous les deux prendre de gros risques. La troisième partie est les conséquences  – positives ou négatives? –  de leurs actes , mais je ne peux en dire plus pour ne pas vous gâcher la surprise et cela reste en tout cas ma partie préférée.

Au final c’est un bon livre, un très bon livre car il nous laisse un goût amer et un sentiment d’inquiétude quant à un futur possible et dont on a l’impression qu’il se rapproche dangereusement. C’est un livre dans lequel on ne plonge pas sans en ressortir indemne. Difficile de rester insensible, d’être détaché de ce roman. George Orwell a écrit ce roman en 1948 et nous offre sa vision glaçante qu’il a du monde de 1984. Un livre à lire au moins une fois dans sa vie.

Ma note : 15/20

Les masses ne se révoltent jamais de leur propre mouvement, et elles ne se révoltent jamais par le seul fait qu’elles sont opprimées. Aussi longtemps qu’elles n’ont pas d’élément de comparaison, elles ne se rendent jamais compte qu’elles sont opprimées.


Lu dans le cadre de la coupe des 4 maisons (#Team Poufsouffle) : Multiplettes : un livre de dystopie – 10 points

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22 commentaires

  1. Même s’il ne m’a pas semblé vraiment simple d’accès à la première lecture, c’est un livre qui m’a également fortement marquée par sa force d’évocation, avec l’amertume de lire une fiction bien trop vraie à notre goût !

    Aimé par 1 personne

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