La Sorcière de Camilla Läckberg

Si vous suivez un peu mon blog, vous n’êtes pas sans savoir que je suis fan de l’auteure Camilla Läckberg et de sa saga de romans policiers. Vous pouvez trouver ici les chroniques de toute la saga. La sorcière est le 10ème tome de la saga. Et même si ce n’est pas explicitement dit, il est important de lire les livres dans l’ordre ! ( Je crois que je le répète a chaque fois que je chronique l’un de ses livres). Car les personnages principaux  qui mènent l’enquête son toujours les mêmes et nous suivons en parallèle leur évolution personnelle. Et toutes les intrigues se passent au même endroit : Fjällbacka en Suède. Les personnages sont Erica Falck; auteure de roman a succès et qui va souvent fouiner dans les affaires de police de son mari Patrik Hedström; leurs enfants , Maja, Anton et Noel. La soeur d’Erica et son mari ( Anna et Dan) et les collègues de Patrik ( Martin, Paula, Annika et un certain Mellberg).

Ce tome commence par un drame ;  la mort de la petite Nea , 4 ans. Cette disparition va raviver un passé depuis longtemps oublié, puisque il y a 30 ans, une petite fille du même âge (Stella), qui vivait dans la même ferme que Nea avait été retrouvée morte au même endroit. Deux ados avaient été accusées ( Marie et Helen). Le roman est également écrit en suivant le contexte actuel puisqu’elle parle des réfugiés Syriens et de l’accueil reçu dans un pays comme la Suède.

Comme souvent dans les romans de Läckberg, nous sommes face à plusieurs époques : l’affaire principale , celle de la mort de Nea, puis on fait un bon dans le passé ( il y a 30 ans) pour avoir des informations sur l’affaire Stella. Et un bon encore plus loin avec l’affaire d’Elin en 1672. A côté de l’affaire principale, il y a une intrigue secondaire mêlant les Syriens et les Suédois et un peu de vie perso de Erica et Patrik et leur vie de famille mouvementée. L’auteure a choisit de traiter de beaucoup de thèmes très différents cette fois-ci, comme l’immigration, le harcèlement scolaire, l’homosexualité, la culpabilité, etc.

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Je vais essayer de faire ça plus ou moins dans l’ordre.

D’abord l’affaire d’Elin car c’est celle dont je vais le moins parler et pourtant celle qui m’a le plus intéressée. On est en 1672, Elin vient de perdre son mari et se retrouve a être servante chez sa soeur  Britta ( pas très sympa) et son mari Preben ( le pasteur du village)  avec sa fille Marta. Elle est réputée pour soigner les maux et est très demandée dans le village mais la jalousie de sa soeur va malheureusement détruire sa vie… J’ai trouvé cette histoire passionnante, et j’attendais avec impatience chaque chapitre traitant de la vie d’Elin. Même si j’avoue que lien avec l’affaire présente est un peu plus tiré par les cheveux que les autres romans de l’auteure.

L’affaire Stella, il y a 30 ans. Deux copines, Helen et Marie sont chargées de s’occuper de Stella un après-midi mais malheureusement, Stella ne rentrera jamais chez elle. A cette époque Helen et Marie ont 13 ans, elles sont meilleures amies, mais les parents d’Helen refusent qu’elle voit Marie car elle a soit disant une mauvaise influence sur elle. Mais tout ce qu’elles veulent, c’est être ensemble. Elles avouent toutes les deux avoir tué Stella puis se rétractent. (SPOIL pensant se retrouver dans la même maison de correction, puis se rétractent, mais c’est trop tard, elles sont jugées coupables et séparées. )

L’affaire Néa, 30 ans plus tard, Marie et Helen sont des adultes, Marie revient a Flallbacka après 30 ans d’absence, avec sa fille Jessie. Helen est mariée à James, un ami de son père et a aussi un fils adolescent ; Sam. Nea, une petite fille de 4 ans, est retrouvée morte exactement au même endroit que Stella, il y a 30 ans. Marie et Helen sont évidemment a nouveau pointées du doigt, même si depuis 30 ans elles clament leur innocence, la ressemblance avec la mort de Stella ne passe pas inaperçue, surtout qu’elle coïncide avec le retour de Marie au village. Les deux femmes ne sont pas les seules a être accusées, un camp de réfugiés Syriens est installé non loin de Fjällbacka et les racistes s’en donnent à coeur joie en accusant les Syriens de meurtriers et en disant que c’est d’eux dont il faudrait se méfier.

En parallèle on suit aussi quelques Syriens qui essayent de s’intégrer dans un pays où les avis sur les immigrés sont très mitigés. Certains d’entre eux seront même mêlés malgré eux à l’enquête en cours, mais je ne peux en dévoiler plus.

Les enfants de Marie et Helen, qui sont des ados: Jessie et Sam; sont très marqués par le passé de leurs mères. Ils ont beaucoup subit; violences et moqueries à l’école, culpabilité de leur parent, violences à la maison également, indifférence aussi. Bref, cela n’a pas été une enfance facile, ni pour l’un, ni pour l’autre. Alors quand ils se rencontrent, ils ont l’impression d’avoir enfin trouvé une personne qui les comprend.

J’ai écris une chronique/roman, ça m’arrive rarement, j’espère que je n’ai pas trop spoiler l’affaire. Mais j’ai trouvé ça passionnant et émouvant, même si au début c’est un peu mou; J’ai mis du temps à entrer dans l’histoire. Au final, les thèmes abordés sont intéressants, et j’ai pleuré pour la première fois en lisant l’un de ses livres ( 3 fois même). Et puis je suis très attachés a Erica et Patrik, j’ai donc hâte de lire le tome suivant.

15/20

 » Sa conviction était que personne ne naissait mauvais : d’une certaine façon, chacun façonnait son destin. Certains comme des victimes. D’autres comme des meurtriers. »

 

21 commentaires

  1. Dire que je n’ai jamais lu de ses romans ! Je ne sais pas pourquoi, il y a toujours un truc qui m’a freinée.
    D’ailleurs samedi une cliente m’a expliqué en long en large et en travers qu’elle ne comprenait pas pourquoi on faisait un tel foin de cette autrice, qu’elle n’avait rien à faire en policier, que ses intrigues n’en étaient pas vraiment, etc. Un peu virulente ^^

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