La meilleure façon de marcher et celle du flamand rose de Diane Ducret

La loi de Murphy n’est rien comparée à la loi d’Enaid : tout ce qui est susceptible de mal tourner tournera plus mal encore qu’on aurait humainement pu le prévoir. Après avoir été quittée à Gdansk par téléphone, Enaid se rend à l’évidence : les fées qui se sont penchées sur son berceau ont dû s’emmêler les pinceaux.

Mon avis. Première LC ( Lecture Commune ici) de ma vie, oui oui ! Et avec ma copinaute Nolwenn qui plus est ! La meilleure façon de marcher est celle du flamand rose est le deuxième roman que je lis de Diane Ducret, puisque j’ai lu il y a peu  » les Indésirables » que j’avais adoré.

couv36591375

 Le début commence plutôt bien, Enaid nous raconte sa vie cabossée, un peu bancale et assez touchante. Élevée par ses grand-parents paternels, cette petite fille grandit avec ses peurs, ses failles, ses questions auxquelles personne ne peut répondre. Une seule chose est sure : il ne faut absolument pas qu’elle devienne comme sa mère. Yvette et André se donnent vraiment du mal pour qu’elle ne devienne pas comme elle. Enaid est amusante et assez touchante mais je trouve que l’auteure en fait trop avec cette accumulation de malchance , abandonnée par ses parents, fliquée par ses grand-parents, un accident qui la fera boiter toute sa vie, en couple avec un connard narcissique, etc etc , ses malheurs n’en finissent plus et l’histoire au final n’est pas très profonde et reste très superficielle. J’aurais aimé que l’auteure en fasse moins mais aille un peu plus dans les détails.

Il n’est pas précisé que c’est autobiographique mais Enaid, c’es Diane à l’envers, donc on imagine que oui. Le roman manque un peu d’action et ne sait pas trop où l’auteure veut nous emmener avec cette suite de malheurs. Cela n’empêche pas d’avoir certains passages très touchants, très personnels où l’héroïne chercha à savoir qui elle est et d’adhérer a la plume fluide de l’auteure. Ce roman n’est pas mauvais en soit, mais il manque vraiment de profondeur.

10/20

La chronique d’Ibidouu ! 

7 commentaires

Un petit mot ?