Inséparables de Sarah Crossan

Grace et Tippi. Tippi et Grace. Deux sœurs siamoises, deux ados inséparables, entrent au lycée pour la première fois. Comme toujours, elles se soutiennent face à l’intolérance, la peur, la pitié. Et, envers et contre tout, elles vivent ! Mais lorsque Grace tombe amoureuse, son monde vacille. Pourra-t-elle jamais avoir une vie qui n’appartienne qu’à elle ?

Validé dans le cadre du Tournoi des 3 sorciers : Eclair de Feu (70 points) lire un livre de plus de 400 pages en moins de 24h

Ce livre est une claque. Un frisson. Une histoire d’amour ! Ici pas de larmoyant, pas de pitié ! Rien que de l’amour !  Grace et Tippi sont siamoises, attachées l’une a l’autre à partir des hanches. Elles ont 16 ans et vont devoir aller au lycée alors que jusqu’à maintenant elles prenaient des cours à la maison. Elles vont devoir encore une fois faire face aux regards des gens et à leur questions dérangeantes. Elles n’ont pas le même caractère, Grace est plus effacée alors que Tippi est plus intrépide. Ce sont bien deux individus et pas une seule personne. Avec une petite sœur danseuse, les frais médicaux pour les filles et un père alcoolique au chômage ; la famille ne roule pas sur l’or. Leur mère fait tout son possible pour s’en sortir. Les sœurs vont décider d’accepter de se laisser filmer par une journaliste pour leur famille. Leur entrée au lycée va les faire s’ouvrir au monde également, rencontrer d’autres personnes que leur entourage proche et même se faire des amis !

C’est un appel à la tolérance ! c’est bouleversant. C’est fantastique. C’est émouvant. Je n’ai pas de mots; ou j’en ai trop. Bref, je ne sais pas comment décrire ce livre.

C’est plein de réalité, ce n’est pas tout rose de devoir gérer les frais médicaux de sœurs siamoises qui sont toujours en danger puisque leur corps n’est pas « réceptif » aux maladies et autre comme un corps seul.

Le style de l’auteure est agréable, ça se lit vite (trop vite) c’est fluide, de tout petits chapitres, de toutes petites phrases. A lire comme un journal intime. On est touché par tous les personnages, même les secondaires. On s’attache à eux, on les imagine, on en voudrait plus, c’était trop court et trop triste.