D’espoir et de promesse de Françoise Bourdin

Entre le Canada et la France, la reconstruction d’une femme trahie. Anaba Rivière, une Française d’origine amérindienne, s’apprête à épouser Lawrence Kendall, un brillant avocat canadien. Le jour du mariage, devant le Palais de justice de Montréal, Anaba et sa sœur Stéphanie attendent en vain le marié. C’est son témoin et ami Augustin, auteur de roman policiers, qui annonce à la jeune femme la mauvaise nouvelle : Lawrence a eu peur de s’engager et a subitement quitté la ville. anéantie, Anaba rentre en France et s’installe chez sa sœur, antiquaire en Normandie. peu à peu, la jeune femme se bâtit une nouvelle vie…
A Montréal, Lawrence est aux abois. Il perd son poste dans le prestigieux cabinet d’avocat où il travaillait, puis doit se résoudre à vendre son duplex pour payer ses créanciers. Mais, surtout, pas un jour ne se passe sans qu’il pense à Anaba. Il l’aime toujours, mais comment revenir à elle ? Pourra-t-elle un jour lui pardonner et accepter de le revoir ? Commence alors pour lui une longue descente aux enfers…

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Que dire, que dire. Premier roman de Françoise Bourdin donc une découverte. Et en fait je n’ai pas grand chose à dire sur ce roman, a part que je me suis royalement ennuyée. C’est un roman sympa… pour lire en vacances, tranquille, sans attendre grand chose de notre lecture. Le fiancé d’Anaba (notre héroïne) l’abandonne lâchement le jour de son mariage. Elle va tenter de se reconstruire en allant vivre à Paris chez sa soeur Stéphanie. Pendant ce temps là à Montréal, Lawrence, son ex-fiancé, est en train de tout perdre.

L’histoire est très banale. L’héroïne est à la limite du supportable à rêver du prince charmant avec un Lawrence arrogant et imbu de sa personne.  On attend tout le bouquin pour savoir s’il va se passer quelque chose, un rebondissement, des problèmes quelconques. Mais rien ne vient. C’est plat. L’histoire d’amour de sa sœur est hyper prévisible, tout comme la fin d’ailleurs, un happy end tout naze d’ailleurs qui ne m’a pas convaincue du tout. Ça manque de pep’s et se veut un peu trop bobo avec toutes les références des restaurants branchés Parisiens ou des vêtements à la mode.

En bref, un roman léger, qui se lit rapidement ( ou s’écoute car c’était un livre audio pour moi). Une histoire de fraternité et d’amour assez banale. Un livre sans surprises. Le seul personnage attachant est celui de Stéphanie, la sœur d’Anaba. Elle a plus de caractère que cette dernière et la tête sur les épaules. J’oubliai Augustin qui est aussi un personnage intéressant mais un peu cliché sur les bords.


+ 70 points pour Durmstrang, dans le tournoi des 3 sorciers : Item : Cricrasse : Lire un livre audio.


 

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