Y, le dernier homme (Intégrale ; 5 volumes)

Nous sommes en 2002, et un fléau d’origine inconnue a tué tous les mammifères mâles sur Terre à l’exception d’un maître de l’évasion amateur nommé Yorick Brown et de son singe apprivoisé, Esperluette. Les derniers détenteurs du chromosome Y sur toute la planète tiennent le destin de l’humanité entre leurs mains.

Pour assurer la survie de l’espèce, ils font équipe avec un agent du gouvernement (355) et avec la grande spécialiste en bio-ingénierie au monde (Allison Mann), afin de découvrir ce qui a provoqué le fléau.


 

A cause d’un virus hostile aux hommes, le monde se retrouve aux mains des femmes. Feront-elles mieux que ceux qui les ont trop longtemps soumises et qui ont toujours gardé en mains le pouvoir ? Les femmes connaîtront-elles enfin la paix ? Des questions dont on trouvera petit à petit la réponse au fil des tomes.

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L’auteur nous livre ici une véritable réflexion philosophique au cœur d’un monde post-apocalyptique. Alors que je n’ai jamais été fan du post-apo, je trouve qu’en BD ça passe nettement mieux ! L’intrigue est habillement ficelée avec une alternance entre passé et présent. L’histoire est originale :  laisser le monde être dirigé par des femmes, je trouve ça plutôt pas mal. Les personnages nous sont très sympathiques. Certaines considèrent Yorick comme le dernier oppresseur à abattre et d’autres comme leur dernier espoir. Yorick est donc obligé de fuir et de se cacher la plupart du temps, même si il y arrive rarement. L’agent 355 est là pour le protéger ! Et le docteur Mann tente de comprendre les raisons du fléau et comment y remédier. Peut-être en clonant Yorick ?

Le rythme s’essouffle de temps en temps : Yorick, 355 et le docteur font face à de nombreuses péripéties mais qui se ressemblent beaucoup finalement et ça en devient parfois lassant. Il n’empêche que les illustrations et l’histoire sont vraiment très bien.  Les 5 volumes d’à peu près 300 pages se dévorent en 2 jours. J’ai pris un  réel plaisir à suivre leurs aventures, je suis tout de même restée un peu sur ma faim avec un dénouement un peu « too much ».

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