Franz. Tobias. Armand. Trois jeunes adultes paumés. Se rencontrent à Berlin après avoir essuyés quelques déceptions et peine de cœur ; après avoir affronté les désillusions qui s’imposent quand on entre dans la vie d’adulte. Berlin est leur nouveau départ. Mais peut-on vraiment échapper à ses souffrances intérieures en changeant de ville ?
J’adore Berlin, j’adore Beigbeder qui a fait la préface de ce petit roman. C’était l’occasion pour moi de me replonger dans l’atmosphère Berlinoise. Oscar Coop-Phane a un style bien particulier. Peu de mots. Peu de descriptions. Des petites phrases. Il va droit au but. C’est une écriture épurée et incisive. Berlin. Berlin est une ville d’artistes. Une ville qui essaye de se libérer de son passé macabre. En été on profite du soleil et en hiver on se cloitre dans un café, avec une cigarette, des amis et on refait le monde. On y danse beaucoup aussi. Des nuits qui ne terminent jamais. Du sexe brutal. De la drogue. Beaucoup de drogue pour des gamins paumés qui essayent de donner un sens à leur vie. Il n’y a pas de jugement ou de critique, au contraire, l’auteur a un regard plutôt tendre envers ces jeunes drogués, ces désaxés.
« Le plan était parfait. La fuite. Seulement, Franz avait oublié le destin, ce vieil ennemi qui vous retient par l’épaule. »
L’auteur a une plume magnifique. Ce roman est noir et pas forcément optimiste mais d’une grande humanité. C’est le dessein de trois jeunes adultes qui se cherchent et qui font partie d’une génération qui ne trouve pas sa place dans notre société. Et qui tentent, coûte que coûte de toucher un peu au bonheur.
Petit Pingouin Vert 
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