Entre Virginie Grimaldi et moi c’est compliqué : parfois j’aime beaucoup, d’autres fois, je déteste. Dans son roman « quand nos souvenirs viendront danser », on retrouve comme toujours des femmes un peu cabossées par la vie, mais cette fois ce sont des octogénaires. Des octogénaires qui se battent contre un Maire qui veut raser « l’impasse des colibris » pour y construire une école. Détruire cette impasse c’est aussi détruire leurs souvenirs puisqu’ils y vivent tous depuis 20 ans. Cette petite communauté a vécu des hauts et des bas, ensemble ou séparément, mais cette fois, ils décident de s’allier contre le Maire.
Les héros de ce roman sont surtout Marceline et Anatole mais aussi leur voisins : Gustave, Joséphine, Rosalie ou encore Marius. Comme souvent avec cette auteure, les chapitres sont courts et rythmés, c’est donc un roman qui se lit assez rapidement. Malheureusement le contenu laisse un peu à désirer. En tout cas pour ma part. Comme toujours ça dégouline de bons sentiments au point où on en a la nausée. Ensuite, les personnages ne sont pas du tout crédibles, une mamie un peu déjantée ; oui peut-être mais pas toute la troupe. Leurs actions pour sauver leur impasse est assez limite et très cliché je-suis-un-vieux-je-ne-comprends-rien-à-la-nouvelle-technologie. Je crois que l’auteure n’a pas su trouver de juste milieu entre le grotesque et l’émotion. Les passages censés faire rire sont trop évidents et ceux qui sont censés nous toucher sont trop guimauves.
Je trouve ça vraiment dommage car Virginie Grimaldi a une façon d’écrire qui est vraiment géniale, sa plume est très fluide, tout est facile avec elle, mais ça manque de profondeur.
Et pour finir, mais je crois que je le dis souvent, je déteste les phrases toutes faites pour qu’on les note dans notre petit carnet à citations du genre » La vie est comme une danse. On entre en scène, on apprend les pas, on se laisse porter, on compte les temps, et on tire sa révérence. «
Du même auteur :
Comme toi, je n’ai pas été emballée par ce titre. J’aime beaucoup V. Grimaldi en général, mais malgré la fluidité de son écriture, il y a 1 ou 2 romans avec lesquels j’ai eu plus de mal, moins de plaisir.
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Pas mon préféré de l’auteur. J’ai aimé celui qui se passe dans la maison de personnes âgées… j’ai oublié le titre!
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c’est celui ci non ? ^^
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Comme tu le dis si bien, parfois on sent trop qu’un auteur est fier de sa phrase, style réflexion sur la vie, et ça peut être un peu agaçant ^^ Ce roman m’intrigue quand même car c’est plutôt rare de choisir des personnages octogénaires. Virginie Grimaldi l’avait fait déjà dans Tu comprendras… qui se passe dans une maison de retraite et ça m’avait plutôt bien plu 🙂
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