Louise essaye de se résoudre aux adieux. Elle écrit à cet homme qui l’a quittée pour une autre. Elle écrit pour soulager sa peine. Elle fuit Paris aussi, pour ne plus le croiser, pour se retrouver. Entre la Havane, Venise ou New-York, Louise se livre auprès de cet homme qui l’a laissée. C’est une correspondance à une voix, Louise envoie des lettres dans lesquelles elle exprime sa difficulté à l’oublier.
Comme toujours, Philippe Besson écrit magnifiquement bien. Mais malheureusement son récit m’a profondément ennuyée. C’est un roman de seulement 186 pages et pourtant j’ai mis une éternité à le terminer. C’est un ressassement continuel et interminable des sentiments de Louise. Les premières pages on est pris dedans, on adore lire les ressentis de notre héroïne mais on se rend vite compte qu’on tourne en rond. Et puis elle se complait dans son rôle de victime alors on a dû mal à avoir de l’empathie pour elle. La fin n’est pas exceptionnelle non plus, très convenue. En bref, j’ai retrouvé la belle plume de l’auteur mais pas sa passion dans son récit.
« Je suis mue par le seul désir d’écrire, de me confronter au blanc de la page, de le noircir, de me persuader encore et toujours que les mots ont une chance de l’emporter sur le silence, les phrases sur le vide. J’écris pour ne pas être tout à fait morte. »
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