Le Cri de Nicolas Beuglet (2016)

Sarah Geringën se rend dans un hôpital psychiatrique où l’un des patients se serait suicidé. Mais à son arrivée, son instinct lui dicte que cette histoire n’est pas claire et que les employés cachent quelque chose. Elle a eu raison de douter puisque le directeur prend peur et met le feu à l’hôpital. Sarah est donc bien décidée à comprendre ce qu’il se passe derrière ce fameux patient et ça commence avec un tatouage sur le front de l’homme : 488.

(Nicolas Beuglet s’est inspiré de faits réels, 5 ans de travaux de recherche sur le projet MK Ultra initié par la CIA dans les années de début de guerre froide, totalement secret, révélé par le New-York Times en 1974. )

A partir de ce moment, le lecteur n’a plus aucun répit ; les événements vont s’enchainer sans que nous ayons le temps de reprendre notre souffle. Sarah a mis le nez dans un engrenage qui va l’emmener jusqu’en France, rencontrer Christopher, un journaliste. Et c’est ensemble qu’ils vont mener l’enquête.

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On est vite pris au jeu, le rythme est bon, rapide et prenant. Le suspense et les rebondissements ne nous ennuient jamais, il y a toujours de l’action. Mais parfois trop d’action tue l’action. On frôle un peu l’overdose. Un peu. Les personnages ne sont pas très travaillés malheureusement et ceux sans état d’âme, capables de sacrifier leur famille pour protéger leur secret, c’est un peu aller trop loin pour qu’on y croie. Je suis une lectrice de thriller psychologique donc j’aime quand les personnages sont complexes et profonds.

La plume de l’auteur est très prenante, le rythme est soutenu, on ne s’ennuie pas une seconde mais ça fait très film d’action : beaucoup de bagarre/violence/course poursuite. Je pense que l’auteur a voulu en faire un peu trop. Cela n’empêche pas que l’intrigue était très prenante et intéressante, on sent que l’auteur est très documenté. Et j’ai très envie de lire la suite.

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