Nous revions juste de liberté, Henri Loevenbruck

Je n’avais pas prévu de faire un article , parce que mon blog et un peu à l’abandon, parce que je n’en voyais plus l’utilité et puis j’ai lu  » Nous rêvions juste de liberté » et j’ai eu besoin d’écrire. Sans le savoir j’avais besoin de ce roman.

« Nous avions à peine vingt ans, et nous rêvions juste de liberté. » Ce rêve, la bande d’Hugo va l’exaucer en fuyant la petite ville de Providence pour traverser le pays à moto. 

La bande à Freddy, ce sont des copains, des frères qui n’ont pas eu une enfance facile et cherchent une échappatoire, de n’importe quelle manière qu’elle soit. Sûrement pas de la bonne manière, mais peu importe.

Bohem va partir de la ville qui l’a vu grandir et va emporter ses frères avec lui, presque tous, puisqu’un seul va rester. Le plus important. Son frère de coeur.

A moto ils vont parcourir des kilomètres, de désert, de forêt, de plage. Ils vont faire mille choses, ils vont faire mille conneries, mille rencontres qui vont les marquer à jamais. Ils vont devenir un club de motard reconnu de tous.

C’est Bohem qui nous raconte son histoire, à la manière d’un journal de bord. C’est son histoire, son road-trip, son rêve de liberté. On voit l’ivresse de rouler pendant des heures, le sentiment de liberté, de ne rien devoir à personne, mais aussi la descente aux enfers, le chemin de non-retour, les actions irréparables. Les amitiés qui s’effritent, la bande qui se déchire, le pouvoir qui monte à la tête et qui détruit tous nos principes de vie pourtant si bien ancrés.

« Dans la vie, je crois qu’il vaut mieux montrer ses vrais défauts que ses fausses qualités. Vaut mieux surprendre que décevoir. »

Les personnages sont puissants, bien étudiés , complètements imparfaits, souvent on leur en veut de faire ce qu’ils font, on en déteste certains quasiment instantanément . Ce sont des gamins, irresponsables, abîmés par la vie. Le style d’écriture est un peu surjoué, pas très naturel mais au final on s’en fout de tout ça. Ce n’est pas un roman où tout coule de source, où tout est rose et beau. On se prend des claques, on s’énerve contre leur comportement. Mais quand on referme le livre, on se rend compte qu’on a retenu notre souffle pendant toute notre lecture. C’est passionnant, c’est émouvant et ça nous donne une furieuse envie de liberté.

Lu En LC Avec Ingrid.

6 commentaires

  1. Coucou Lisa,

    Beau billet ! Malheureusement, je n’ai pas réussi à passer sur le style, qui m’a empêché d’y croire… je n’entendais pas Bohem, pendant ma lecture mais Loevenbruck… dommage, mais ravie de la LC !

    Pour la prochaine, je risque de ne pas pouvoir commencer le 5, ma lecture en cours étant plus laborieuse que prévu..

    Peut-on reporter de quelques jours (si ça se trouve 1 ou 2 suffiront) ?

    Bonne journée

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