Manger cent façons – La corée par ses textes

Manger cent façons est un recueil de textes d’auteurs (poètes) coréens qui ont écrit, de près ou de loin, sur le thème de la nourriture et des traditions coréennes.

J’ai reçu ce livre grâce à l’opération masse critique de babelio en juillet. Sinon je pense que je n’aurais jamais ouvert ce type de livre.

Certains passages sont sans doute inutiles pour nous , beaucoup de termes coréens qui nous font aller vers le lexique en fin de livre.

Par contre certains textes sont d’un humour fin et classe comme je les aime, j’ai particulièrement aimé la méditation sur le hamburger.

Beaucoup de textes nous aident à comprendre cette communauté et ses traditions. Comme le fait de manger du chien, ou d’utiliser des baguettes comme couverts.

L’un des auteurs (Kim Jong-je) nous révèle dans un poème l’essence du kimchi : ce goût intense, complexe, amer, salé et épicé à la fois. Aussi intense que le peuple coréen qui en a fait son plat national.

 » On dit qu’obligatoirement, un chou chinois doit mourir cinq fois pour procurer un goût intense. La première fois, c’est quand on se saisit d’un bon gars bien fait, par le cou et qu’on l’arrache de terre d’un coup sec, la deuxième fois, quand on le pose sur la planche et qu’on le coupe en tranches d’un couteau scintillant, la troisième fois, quand on le couche pour qu’il dégorge dans une énorme bassine de caoutchouc remplie de saumure. La quatrième fois quand tout son corps est inondé d’un sang rouge, de piment, d’ail et de gingembre. La cinquième et dernière fois, quand on l’enterre dans un cercueil appelé jarre et qu’il retourne à la terre. « 

Certains contes aussi nous apprennent que pour un plat réussi il ne suffit pas d’avoir les ingrédients et la recette adéquates, encore faut-il que le chef soit bon.

Enfin bref, qui aurait cru qu’on pouvait tant écrire sur la cuisine coréenne ? Je ne suis pas fan, je ne l’aurais pas ouvert sans l’opération masse critique. Mais certains textes sont pleins de poésie et de douceur et m’ont beaucoup plu.


 

Livre lu pour babelio mais aussi dans le cadre du challenge  » tour du monde littéraire » – Pays : Corée.

6 commentaires

  1. Pauvre chou chinois, moi qui déteste le kim-chi (et ce n’est pas faute de lui avoir donné sa chance, mais ça ne passe juste pas!), ton extrait me fait mal au coeur pour le chou chinois mort tant de fois 😉
    C’est un concept original, si on s’y connait en culture coréenne le livre doit sans nul doute avoir beaucoup d’attrait!

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