Piège Nuptial – De Douglas Kennedy

RésuméQuelques règles élémentaires de survie dans le bush australien :
1) Ne jamais conduire en pleine nuit sur une route déserte : un kangourou se ferait une joie de défoncer votre pare-chocs.
2) Ne jamais céder aux charmes d’une auto-stoppeuse du cru.
3) Et ne jamais se laisser droguer, enlever et épouser par ladite autochtone.
Dans son village, en effet, le divorce n’est pas autorisé. Mais le nombre de veuves y est impressionnant…

mon avis

Je suis adepte de Douglas Kennedy (je pense que ça se voit) déjà le 3ème de cet auteur en 2 mois. Piège Nuptial est un peu différent de son style habituel. Mais tellement bon ! Nick, un  » Amerloche » (comme l’appellent les Australiens) décide de partir à l’aventure en Australie, longer la côte Ouest au départ de Darwin. Il s’achète un minibus et descend tranquillement la côte en direction du Sud. Sur sa route il va faire la rencontre qui va bouleverser sa vie ; Angie. Une jeune et sexy Australienne de 20 ans. Il la prend en stop et la charme un peu pour l’attirer dans son lit.

Certes, Angie n’était pas armée mais elle ne me flanquait pas moins une trouille bleue. Avec elle, le sexe ressemblait à un remake du sac de Rome par les Wisigoths, un raid dévastateur qui vous laissait comateux après trois intenses minutes. Elle ne vous faisait pas l’amour, elle vous passait à tabac. Aucune finesse, aucune… tendresse. Bref, elle se comportait au lit comme la plupart des hommes

Après avoir profité de ce moment de  » romance » avec sa nouvelle dulcinée. Il se réveille un matin avec un énorme mal de crâne et enfermé dans un poulailler. Il se trouve dans une ville fantôme : Wollanup. Il est marié avec Angie et n’a aucun moyen de s’en sortir. C’est un thriller glauque qui donne des frissons. On a toujours l’espoir que Nick va pouvoir s’en sortir mais on ne voit pas comment. Il subit l’enfermement, les menaces et la violence dans cette ville rayée de la carte où jamais personne ne passe.

C’est une histoire pleine d’humour, de suspens et avec des personnages très bien travaillés et en plus ça se passe en Australie; pays que j’affectionne tout particulièrement. Même si ce livre ne donne pas trop envie d’y aller. Et si vous chercher de l’amour ou de la tendresse dans votre prochaine lecture, évitez celle-ci vous ne trouverez rien de cela.

Ce roman est tout petit mais c’est un véritable électrochoc, impossible à lâcher. La tension monte tellement qu’on en a  le souffle coupé, on en ressort tout tremblant, en sueur et complètement exténué. C’est un petit chef d’oeuvre à lire absolument. 

Ma Note18/20

Un beau jour, on s’arrête, sans nécessité aucune, dans une station-service, on rencontre quelqu’un, et votre vie déraille. Le destin n’est pas cruel. Il est con.


Lu également pour la coupe des 4 maisons et en plus dans la semaine des points comptent doublent (Du 25 Sept au 1er OCt) : Portoloin : un livre qui ne se passe ni en France, ni aux USA, ni en Angleterre, ni dans un monde imaginaire + 80 points


 

Mes chroniques du même auteur : 

–> L’homme qui voulait vivre sa vie

–> Combien ? 

–> Cet instant là

–> Rien ne va plus

 

 

21 commentaires

  1. Je l’ai dans ma PàL mais en français, et j’aime bien lire cet auteur en VO… Je verrai si je le trouve en anglais, ou si je me lance dans la lecture en français. 🙂 Par contre, cet auteur m’a déjà déçue… je trouve qu’il fait de très bons thrillers, mais des romans parfois un peu longs, comme son 5 Days !!

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