La symphonie du Hasard, Tome 1 de Douglas Kennedy

À New York, dans un bureau, une éditrice lit un manuscrit. Une œuvre qui la trouble et qui va la replonger dans son passé et celui de sa famille. Sur le papier, une famille comme tant d’autres au pays de l’Oncle Sam, un bonheur propret, une vie plutôt confortable. Et pourtant… Aux années soixante insouciantes vont succéder les années soixante-dix tumultueuses. Et faire exploser au passage toutes ces familles qui croyaient encore au rêve américain…


Ce n’est pas un secret, je suis une grande fan de Douglas Kennedy et je trouve qu’il a l’art de nous faire apprécier ses personnages dès les premiers chapitres. Dans ce premier tome, on découvre Alice Burns, une éditrice New-yorkaise qui, suite aux confidences de son frère, replonge dans son passé. Ce tome est donc une plongée dans les années 70 à travers l’exploration d’une famille de la classe moyenne. Alice est une jeune fille brillante, dans une famille complétement dérangée. Un père absent, une mère névrosée, deux frères complétement différents et beaucoup de non-dits. La jeune femme tente de trouver sa place dans un monde où tout ne tourne pas très rond. Le livre est sur plusieurs années et nous permet de voir l’évolution d’Alice (libération sexuelle, littérature, etc) mais aussi celle du pays avec le contexte americano-chilien et Nixon à la tête de l’état.

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C’est un très bon premier tome, où l’on retrouve les thèmes de prédilection de l’auteur ; les trahisons, l’infidélité, les secrets, le désir de réussir, les différences entre les classes sociales, etc.

Ce n’est pas un roman plein de suspense et de rebondissements, mais c’est passionnant. On suit la vie d’Alice avec plaisir, on s’identifie à elle. Ce n’est pas seulement une histoire banale de famille, c’est le choc des cultures, c’est la découverte d’une époque où les jeunes cherchent à se faire une place et où ils sont bien plus investis et concernés par la politique que nous aujourd’hui (ou moi en tout cas). Les débats sont pointus ; parfois un peu trop pour moi. Les personnages sont originaux et des liens assez improbables se créent et cassent ainsi tous les stéréotypes que l’auteur aurait pu placer dans son roman.

Un livre que je recommande vivement mais pour ceux qui connaissent déjà l’auteur et qui ont l’habitude de son style. Sinon, en premier roman de l’auteur, je ne sais pas si je conseillerais celui-ci.

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7 commentaires

  1. Un peu pareil pour moi comme damelapin j’adorais Douglas Kennedy et puis j’ai eu l’impression de tourner en rond, les memes themes etc et j’ai eu envie d’un break aussi. Alors peut etre celui la on verra, j’en ai encore tellement d’autres a lire!!

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