La femme du Ve de Douglas Kennedy (2007)

Quand Harry Ricks se retrouve dans une chambre de bonne du Xème arrondissement de Paris, lui qui, quelques mois auparavant était encore professeur d’université et père de famille tranquille aux Etats-Unis, il croit avoir touché le fond. Mais voici que la mystérieuse et sensuelle Margit vient bouleverser sa vie. D’où vient Margit ? Comment gagne-t-elle sa vie ? Dépourvu de réponses, il se laisse envoûter. Jusqu’à ce que d’étranges coïncidences viennent perturber son quotidien.


Harry est professeur aux USA où il enseigne le cinéma (sa passion), il est marié a Susan et a une fille de 13 ans ; Megan. Un jour toute sa vie va basculer, un scandale va éclater. Sa femme le quitte, sa fille le déteste et il se fait virer. Il décide donc de fuir à Paris.

Le début est un peu long à se mettre en place pour une fois, alors que Douglas Kennedy a pour habitude de nous plonger dans l’histoire très rapidement. En gros jusqu’à ce que Harry rencontre Margit tout est un peu long. Margit , cette femme très mystérieuse qu’il va rencontrer lors d’une soirée mondaine à Paris va bouleverser son quotidien.

Harry vit une période très difficile à Paris, il n’a que très peu d’argent, se retrouve mêlé à des  histoires pas très claires, ne peu pas travailler puisqu’il n’a pas de permis de séjour. Il touche le fond.

On est vite pris au jeu, surtout par rapport à Margit, on se demande qui elle est vraiment et ce qu’elle cache.

Le dénouement ne m’a pas franchement convaincue, j’aime les histoires réalistes de Douglas Kennedy et là pour le coup, ça ne l’est pas du tout, c’est pour ça que j’ai été très surprise par LA révélation du livre.

Par contre on ne peut que saluer le style de l’auteur qui est toujours bien présent. Sa façon de raconter est assez exceptionnelle et comme on l’aura déjà remarqué avec plusieurs de ses oeuvres, l’auteur est amoureux de Paris et ça se voit.

Alors oui c’est gros, trop gros, trop rocambolesque pour moi , trop tiré par les cheveux. On a l’impression que Douglas Kennedy a un peu perdu le fil et est parti en divagations complètement absurdes. Heureusement que le rythme est bon et l’histoire relativement prenante pour qu’on ai envie de terminer le livre.

Mais pour une fois , c’est un avis mitigé que je donne à l’un de mes auteurs favori qui a vraiment gâché son talent avec ce roman.

Extrait : « Mes rendez-vous avec Margit […] me donnaient le sentiment d’échapper à la banalité de ma vie. Rien d’étonnant à ce que nous soyons tous à la recherche d’intimité. Non seulement elle nous permet de nous accrocher à quelqu’un et de nous convaincre que nous ne sommes pas seuls au monde mais elle offre aussi une échappatoire à la routine prosaïque de notre existence. »

Mes chroniques du même auteur : 

10 commentaires

  1. Un américain à Paris, voilà que le postulat de base ressemble fort à son dernier roman…
    Ce n’est donc pas forcément ce titre que je choisirai pour découvrir les livres phares de l’auteur. La symphonie du hasard et Isabelle l’après midi m’ont bien plu par contre 🙂

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